dimanche 28 décembre 2008

Le diable au corps


                              Le diable s'habille en Prada c'est du moins ce que prétendait un film plus ou moins récent avec notamment Meryl streep dans le rôle principal . Cette illustration transmise sous le manteau par un rescapé d'une "NDE"(Near Death Experience qui ,je le rappelle pour les rares lecteurs immortels qui fréquentent ces pages , correspond en fait aux visions relatées par les sujets ayant frôlé la mort ) montre en définitive que le diable est parfois plus court vêtu et explique ma passion pour les encornés.

jeudi 25 décembre 2008

Noël aux balcons (Miss décembre)



                               C'est un fait encore très douloureux pour moi, je n'ai plus la chance de croire au père Noël depuis maintenant quelques années . Mais , c'est humain, il faut bien croire en quelque chose du coup sans que je puisse véritablement en comprendre les substantifiques raisons j'ai décidé de me tourner vers son pendant féminin j'ai nommé évidemment Mis mère Noël, cette pauvre âme qui ,c'est un scandale peu connu mais euh ... scandaleux passe ses Noëls toute seule depuis toutes ces années ... Ceci étant dit, si j'en crois le très médisant journal "voilà voilà", très populaire chez les lutins hétérozygote , ça serais pas exactement la réalité réelle ...il paraîtrait en effet que ce jour là,certains Lutins... lutinent .

dimanche 9 novembre 2008

Entrée en matière (Miss novembre)





La très chère était nue et connaissant mon cœur
Elle n'avait gardé que ses bijoux sonores
Dont le riche attirail lui donnait l'air vainqueur
Qu'ont dans leurs jours heureux les esclaves des Mores*

Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur
Ce monde rayonnant de métal et de pierre
Me ravit en extase et j'aime à la fureur
Les choses où le son se mêle à la lumière

Elle était donc couchée et se laissait aimer
Et du haut du divan elle souriait d'aise
À mon amour profond et doux comme la mer
Qui vers elle montait comme vers sa falaise

Les yeux fixés sur moi comme un tigre dompté
D'un air vague et rêveur elle essayait des poses
Et la candeur unie à la lubricité
Donnait un charme neuf à ses métamorphoses

Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins
Polis comme de l'huile, onduleux comme un cygne
Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins
Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne

S'avançaient, plus câlins que les Anges du mal
Pour troubler le repos où mon âme était mise
Et pour la déranger du rocher de cristal
Où, calme et solitaire, elle s'était assise

Je croyais voir unis par un nouveau dessin
Les hanches de l'Antiope au buste d'un imberbe
Tant sa taille faisait ressortir son bassin
Sur ce teint fauve et brun le fard était superbe !

Et la lampe s'étant résignée à mourir
Comme le foyer seul illuminait la chambre
Chaque fois qu'il poussait un flamboyant soupir
Il inondait de sang cette peau couleur d'ambre !

Les bijoux Charles Beaudelaire
interprété par Yves Montand